Expression des performances des dispositifs de transfert gaz-liquide
Quelle que soit la vocation de l’oxygène (oxygénation, dégazage), ces utilisations peuvent être calculées à partir de la connaissance de performances standards, établies si possible par des organismes certifiés (CEMAGREF - machinisme agricole, par exemple) qui délivrent un procès verbal d’essais au fabricant. Les performances standard sont (en France) celles d’une utilisation en brassage d’eau douce désoxygénée, en présence d’air, à une température de 10°C. Elles sont caractérisées par :
¤ la capacité d’oxygénation standard (C.O.S.) par heure exprimées en kg d’oxygène dissous par heure,
¤ l’apport spécifique brut (A.S.B. exprimé en kg d’oxygène transféré par kWh).
Ces données permettent de calculer les performances pour toutes les conditions d’applications. Ces conditions d’applications sont définies par :
¤ les températures d’eau et de gaz,
¤ les concentrations du gaz à transférer dans les phases gazeuses et liquides,
¤ les concentrations en sels dissous et matières en suspensions.
Particularité du dégazage du gaz carbonique et de l’ammoniaque
Ces deux corps à l’état de gaz dissous suivent les lois d’échanges décrites ci-dessus.
Toutefois, sur le plan pratique, on devra tenir compte que ces corps se forment aussi à partir de sels dissous :
H2O+CO2 <-----> HCO3-+H+
H2O+NH3 <-----> NH4++OH-
Le fait d’extraire le gaz dans un dispositif peut être sans effet apparent si le “réservoir chimique” est important : l’extraction du gaz est compensée par le gaz créé à partir du gaz de la réserve chimique. Le “stripping” de l’ammoniaque et du gaz carbonique doit prendre en compte les équilibres chimiques aux différents pH. Dans certains cas, la composition chimique de l’eau est telle qu'il n'existe pas de solution économiquement acceptable pour éliminer l’excès de gaz dissous.
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